Matthieu Parcaroli est directeur et enseignant dans une école en zone d’éducation prioritaire. Mais en dehors de ses heures de classes et de ses corrections, il s’adonne aussi à l’écriture. Le cri des corbeaux est son tout premier roman. Un thriller en huis-clos de 230 pages qui se dévore d’une traite.
4ème de couverture
Après avoir participé à un concours en ligne, Julie et Théo gagnent un week-end pour deux tous frais compris dans une sublime villa à la montagne près du lac des corbeaux.
Pour ce jeune couple modeste, c’est le voyage de noces qu’ils n’ont jamais pu s’offrir. Sur place, le rêve s’arrête net lorsqu’ils voient débarquer un autre couple, eux aussi vainqueurs du concours. Comble de la malchance, le lieu, perdu dans la nature enneigée, ne semble pas desservi par le réseau. Impossible de contacter les organisateurs du jeu. Mais le séjour romantique bascule véritablement dans le cauchemar lorsqu’ils se rendent compte être enfermés dans cette immense propriété et que l’un d’eux disparaît au cours d’une coupure d’électricité.
La peur est un vilain défaut… et nos personnages vont l’apprendre de la plus cruelle des façons.
A roman court, chronique courte
Une fois n’est pas coutume, cette chronique sera bien plus courte qu’à l’accoutumée. Non pas parce qu’il n’y rien à dire sur ce livre, bien au contraire, mais simplement pour vous laisser l’effet de surprise intact lors de la lecture.
Dès le début du roman, le ton est donné et l’atmosphère si étouffante du huis-clos entre en jeu. Les deux couples qui se retrouvent dans cette immense villa n’ont rien en commun. Tout les oppose et la tension va très vite monter entre ces quatre gagnants du concours. Bien évidemment lorsqu’ils veulent contacter la société organisatrice du concours, ils découvrent qu’ils n’ont ni réseau ni connexion internet. Ils sont bloqués, tous les quatre dans cette maison de montagne au moins pour la nuit. Mais tout bascule lorsque le premier d’entre eux disparaît sans laisser de trace…
L’intrigue ne vous laisse aucun répit et c’est tant mieux. Avec des romans courts on n’a pas le temps de s’appesantir sur des lenteurs ou du contemplatif. A peine le roman entamé, vous n’aurez qu’une envie : connaître le pourquoi du comment de tout cet imbroglio. L’effet d’accroche est immédiat ! Petit à petit au court de la lecture le mystère s’épaissit, les rebondissements s’enchaînent et on se demande comment l’auteur va pouvoir boucler ce thriller psychologique sans tomber dans l’invraisemblable. Je vous rassure il le fait très bien. Quand le couperet est tombé dans les toutes dernières lignes je ne m’attendais pas du tout à ça ! Cette fin là, vous ne l’oublierez pas.
En bref
Le cri des corbeaux est une très belle découverte. C’est un thriller psychologique qui sait vous accrocher dès ses premières lignes avec la promesse d’une intrigue déroutante qui va jouer avec nos nerfs. Un postulat de départ toutefois assez simple, une banale erreur d’organisation dans un concours dont les répercutions iront bien au-delà de ce que vous pourriez imaginer. Une fois le livre démarré il est impossible de s’arrêter tant le désir de réponses est présent. Je vous conseille d’ailleurs de vous dégager une bonne heure et demi pour le lire d’une traite. Chaque personnage apporte sa touche à l’histoire, l’atmosphère du huis-clos est savamment utilisée et Matthieu Parcaroli distille parfaitement les rebondissements de son intrigue à travers un rythme soutenu. Un très bon premier roman pour cet auteur lorrain qui restera dans ma mémoire grâce à cette fin très originale. Je vous recommande chaudement ce livre qui est paru directement au format poche aux Editions Le Masque.
Salut,
Je ne sais pas si tu as lu L’hôtel de Yana Vagner, qui est aussi un thriller psychologique à huis-clos. N’ayant pas du tout aimé l’effet huis-clos mais étant intriguée par ton résumé, je me demande si j’apprécierais ce roman 😊 à voir
Hello, non je ne connais pas ce livre mais je le note ! J’adore les huis-clos. Pour Le cri des corbeaux il est vraiment court et le style est fluide sans aucun temps mort. Cela pourrait peut être te réconcilier avec le genre 😉 A bientôt !