Le mois de mai fût un mois très particulier pour moi. Tant sur le plan personnel que sur celui du blog. Mai, c’est le mois où tout s’est un peu emballé dans ma petite vie de blogueuse littéraire. Les visites ici sont un peu plus nombreuses de jour en jour et la barre des 1000 abonnés a été atteinte sur Instagram. Je sais pertinemment que le nombre d’abonnés n’est pas une finalité en soi mais j’en suis très heureuse car chaque jour j’ai de merveilleux échanges avec vous. Plus il y a de personnes qui me suivent et plus j’ai l’occasion de faire de belles rencontres et d’échanger sur mes lectures et les vôtres. Après tout, c’était le but de ce blog au départ 🙂 Pour tout ça merci à vous !
Le mois de mai c’est aussi le mois où j’ai pu démarré un certain nombre de partenariats avec des maisons d’éditions. Toute petite blogueuse que je suis, c’est une preuve de confiance qui me touche énormément et je remercie tous/toutes ces attaché(e)s de presse avec qui j’ai le plaisir d’échanger. Je suis comblée car cela me permet de découvrir de nombreuses sorties littéraires mais aussi de les partager avec vous au quotidien. Comme toujours, la question de l’intégrité se pose dans le cadre des services-presse. Alors autant lever le doute tout de suite : je suis une trop grande gueule pour édulcorer mon avis sur une lecture. Les chroniques resteront toujours fidèles à mon ressenti sans toutefois jamais manquer de respect à un auteur ou une maison d’édition.
Bon,j’ai fini de vous raconter ma vie, on peut passer au bilan des lectures de mai ! 😊
Les Félicitations #coupdecoeur
– Dans son silence d’Alex Michaelides (Calmann-Levy) : un thriller psychologique comme j’en ai rarement lu. L’histoire poignante d’une femme murée dans le silence depuis des années après avoir été accusée du meurtre de son mari. Un jeune psychologue qui n’a qu’une volonté : lui rendre la parole et comprendre. Un magnifique hommage au registre de la tragédie grecque à travers ce roman au style travaillé et poétique. Un immense coup de coeur.
– Le diptyque des Limbes d’Olivier Bal (De Saxus) : deux romans totalement indissociables à mes yeux. Une épopée dans le monde de la conquête des rêves. J’ai plongé sans m’y attendre dans une aventure incroyable, profondément humaine et écrite d’une main de maître. Une histoire et des personnages que je n’oublierai jamais tant ce roman m’a envoutée. Un diptyque fantastique totalement incontournable dans le paysage actuel du thriller.
Les très belles découvertes
– La lame de Frédéric Mars (Metropolis) : ma plus grosse attente de ce printemps. Une lecture dont je suis ressortie comblée. Frédéric Mars nous propose un thriller géopolitique d’une puissance et d’une ampleur incroyable. Au-delà d’une intrigue proche de la perfection, l’auteur nous amène à ouvrir les yeux sur un futur proche qui pourrait s’avérer dévastateur sans prise de conscience globale. Un roman extrêmement documenté sur les migrations climatiques de populations sans jamais tomber dans le parti-pris politique.
– De bonnes raisons de mourir de Morgan Audic (Albin Michel) : un thriller policier classique dans son cheminement qui m’a fait découvrir une région inconnue : celle de la zone d’exclusion de Tchernobyl en Ukraine. Ecrit par un professeur d’histoire-géographie, ce roman possède une atmosphère et une aura très particulière. Un roman à la fois divertissant et véritablement enrichissant.
– Seul avec la nuit de Christian Blanchard (Belfond) : une plongée terrifiante dans la noirceur de l’âme humaine. Cette histoire, pour lecteurs avertis, m’a vraiment retournée. Un roman noir sur les thématiques du trafic d’organes et de la traite d’êtres humains qui se révèle choquant mais on ne peut plus actuel. Une excellente lecture qui sans m’y attendre m’a amenée à une véritable prise de conscience.
– Cari Mora de Thomas Harris (Calmann-Levy) : un retour de Thomas Harris après 12 ans d’absence, je ne pouvais pas passer à côté. Une lecture vraiment atypique qui divise déjà la communauté des lecteurs. Je comprends tout à fait que cette histoire au style narratif très particulier pourra ne pas être appréciée de tous. Pour ma part, j’ai été conquise pas le décor, l’ambiance, les personnages. Un roman d’une puissance sourde qui se picore un cocktail à la main.
Les bons moments
– L’inconnue de l’équation de Xavier Massé (Taurnada) : une vraie belle surprise avec ce thriller psychologique en huis-clos. Ici, l’auteur nous amène dans l’univers des salles d’interrogatoire. Deux témoins d’un drame familial interrogés en même temps sans le savoir. Les dialogues tissent peu à peu la toile du passé des personnages nous amenant vers un final insoupçonnable et maîtrisé. Un roman qui se lit d’une traître, totalement indispensable pour les après-midis plage à venir.
– Au service secret de Marie-Antoinette de Frédéric Lenormand (La Martinière) : une comédie policière historique à l’époque de Louis XVI qui m’a fait passer un bon moment de lecture. Le duo d’enquêteurs loufoques porte le récit avec leurs tirades endiablées. Le style soutenu ainsi que le vocabulaire de l’époque peuvent cependant être déstabilisants et demandent une attention constante.
Les déceptions
– Hex de Thomas Olde Heuvelt (Livre de poche) : un roman horrifique qui avait tout pour donner lieu à un roman original et mémorable. L’histoire d’une petite communauté vivant en autarcie sous l’emprise d’une sorcière centenaire et de sa malédiction. Si les personnages et l’ambiance sont remarquables, le dernier tiers du roman m’a laissée un vilain sentiment de déjà-vu voire de presque plagiat. N’est pas Stephen King qui veut et certains dénouements devraient rester intouchables.
– La manuscrit inachevé de Frank Thilliez (Pocket / Fleuve Noir) : je sais que ma chronique a fait débat et je suis la première déçue par cette lecture mitigée. Frank Thilliez est un des piliers de polar français pour qui j’ai un vrai respect et dont j’ai apprécié de nombreux romans. Le manuscrit inachevé est un thriller addictif, original dans sa construction et avec son implication du lecteur à l’enquête. Cependant, l’intrigue n’a, à mes yeux, pas su se démarquer. Quant à la fin, elle m’a procuré un sentiment de colère assez violent. Une fin pressentie beaucoup trop tôt et lue des dizaines des fois. Pour autant, cela ne m’empêchera pas de lire Luca très prochainement !
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Un bilan mensuel relativement équilibré avec des belles découvertes et finalement peu de déceptions. Dites-moi quels ont été vos coups de coeur de ce mois-ci en commentaires 😉 Beau mois de juin à tous !
Je suis entièrement d’accord avec toi pour les le diptyque que des Limbes d’Olivier Bal un énorme cœur.
Il ne me reste plus qu’à me décider pour la lame
Hello Eric ! Oui le diptyque des Limbes est une vraie pépite. Dans un registre totalement différent, La lame en est une également 😉
Merci encore pour ces avis éclairés qui me permettent de faire un tri.
Je comptais acheter » cari mora » par contre j’hésite pour » la lame » je viens de finir » les marcheurs » du même auteur avec lequel j’ai eu beaucoup de mal. ….
Pour l’impartialité je vous souhaite d’y arriver mais ça doit être difficile .
Félicitations pour ces partenariats c’est super. Je n’ai pas lu les livres dont tu parles mais j’ai beaucoup entendu parler du Manuscrit inachevé et je ne me suis pas encore penchée sur les livre de Thilliez et je dois m’y mettre mais je ne commencerai pas par celui là du coup
Hello Marion ! 🙂 Tu peux lire Le manuscrit inachevé. Ne t’inquiètes pas tu passeras un excellent moment. Après je lis tellement de thriller que je suis maintenant très difficile notamment sur les dénouements. Mais c’est un excellent roman 😉 A bientôt !
Coucou Marie Thérèse ! Alors La lame est très différente des Marcheurs. Personnellement j’ai adoré les deux 😊 Pour l’impartialité ce n’est pas si difficile. On peut tout à faire dire qu’on a peu apprécié une lecture ou que certains points nous ont déçu. Le tout est de fournir des explications tout en restant dans le respect du travail de l’auteur. A bientôt !