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Roman

Bilan lecture – Avril 2019

Mon premier bilan sur ce blog était un bilan saisonnier comportant toutes mes lectures d’hiver. A posteriori, je l’ai trouvé un peu lourd, avec trop de livres. J’ai donc décidé de passer sous un format plus standard sous forme de bilan mensuel de mes lectures. Ok, je triche un peu pour celui-ci car il comprend aussi la dernière semaine de Mars 😊.

Alors quoi de beau dans ce bilan ? 13 livres lus, 6058 pages. Un excellent mois de lecture, avec un coup foudre, plusieurs coups de cœur et seulement une seule vraie déception ! Une jolie moisson livresque !

Les Félicitations #coupdecoeur

Les anges de Babylone de Ghislain Gilberti (Metropolis) : j’attendais ce livre avec une fébrilité impensable. Sa majesté des ombres avait été un coup de foudre incroyable et je me demandais si cette suite allait être du même niveau. Comment vous dire… C’est encore un coup de foudre, encore plus magistral. Chaque ligne de ce livre m’a transcendée, chaque personnage, chaque rebondissement. C’est une dinguerie sans nom. Ghislain Gilberti est un auteur extrêmement talentueux et il nous le prouve avec cette trilogie dont les deux premiers tomes sont déjà des incontournables.

Qaanaq de Mo Malø (Points / La Martinière) : une claque glaciale, un énorme coup de cœur pour le cadre de l’histoire et pour son personnage principal. Une épopée groenlandaise totalement envoûtante. L’histoire policière m’a captivée et l’ambiance du lieu m’a émerveillée. Un cocktail absolument magnifique.

Diskø de Mo Malø (La Martinière) : comme j’ai lu Qaanaq avec presque un an de retard sur sa parution, j’ai eu le bonheur de n’attendre que quelques jours avant la sortie de la suite : Diskø. Coup de cœur renouvelé avec ce second tome. L’auteur monte encore d’un cran en nous proposant une intrigue un peu plus vive, toujours au Groenland, mais cette fois au milieu des icebergs. J’attends avec une grande impatience la suite des aventures du capitaine Adriensen.

Terminus de Tom Sweterlitsch (Albin Michel Imaginaire) : sans doute le coup de coeur le plus surprenant de ce mois-ci. Je lis très peu de science-fiction mais ce roman a la particularité d’être un thriller policier dans un univers de science-fiction. Le cocktail obtenu est exquis, la plume de l’auteur précise et percutante. J’ai eu un véritable coup de foudre pour l’héroïne qui porte à elle seule cette histoire entre présent et futur.

Les très belles découvertes

L’empathie d’Antoine Renand (Robert Laffont) : j’ai rarement lu des premiers romans aussi réussis. Antoine Renand nous propose un thriller très sombre tournant autour de la traque d’un violeur en série. Le livre est traité avec une justesse incomparable sans jamais tomber dans le voyeurisme. J’attends avec impatience son prochain roman.

Surface d’Olivier Norek (Michel Lafon) : ce roman fût une lecture très particulière pour moi. Un début auquel j’ai eu beaucoup de mal à accrocher avant de tomber littéralement sous le charme et de terminer le livre quasiment d’une traite. Olivier Norek nous emmène à Avalone un village isolé au pied d’un barrage où un cold-case refait surface. Une enquête passionnante menée par une héroïne complexe et terriblement humaine.

La disparition d’Annie Thorne de C.J Tudor (Pygmalion) : En seulement deux romans, cette auteure britannique, souvent comparée à Stephen King, a su se créer un univers très original dans le paysage du thriller actuel. Pour ce second roman, l’auteure nous prend complètement au dépourvu en nous embarquant dans une histoire sombre que l’on n’a pas vu anticipé un seul instant. On se contente alors de sombrer au fil des lignes dans l’incroyable et l’impensable. Ma plus belle surprise de ce mois d’avril.

Le cri des corbeaux de Matthieu Parcaroli (Jacques Lattes) : un thriller psychologique en huit-clos très original. Le livre est relativement court avec ses 240 petites pages et se lit d’une traite tant on veut connaître le fin mot de cette histoire. La fin est totalement déconcertante et on s’attend à tout sauf à ça. Surprise garantie. Une vraie belle réussite pour le premier roman de cet instituteur lorrain.

Simetierre de Stephen King (Livre de poche) : pas une découverte mais une redécouverte pour ce roman que j’avais lu il y a 17 ans. Que dire à part que Stephen King est le seul à avoir su créer des atmosphères horrifiques aussi étouffantes. Malgré quelques petites longueurs ce roman est un incontournable. C’est une histoire qui marque au fer rouge, des personnages et une fin que l’on oublie jamais.

Les bons moments

Son vrai visage de Karin Slaughter (Harper Collins) : cette première rencontre avec l’auteure de thrillers américaine Karin Slaughter fût une agréable surprise. J’ai été plongée dans une histoire complexe, dense, travaillée. Ce thriller psychologique alternant entre deux époques m’a vraiment captivée du début à la fin. En revanche les chapitres sont très longs et peuvent ne pas convenir à tout le monde.

M, le bord de l’abîme de Bernard Minier (XO Editions) : ce nouveau roman en « one-shot » de Bernard Minier m’a totalement convaincue avec sa thématique de l’intelligence artificielle. C’est un sujet qui m’intéresse particulièrement et je l’ai trouvé extrêmement bien utilisé pour ce thriller. Cependant si j’ai plus qu’apprécié cette facette de l’histoire (en lien avec l’héroïne), l’enquête policière semble reléguée au second plan et n’a pas su capter mon attention. Je retiens cependant ce traitement particulier de la ville de Hong-Kong presque érigée au rang de personnage à part entière.

Losing Leah de Sue Welfare (De Saxus) : si je devais décrire en trois mots ce livre je le qualifierais de « thriller domestique pop-corn ». Une histoire bien rythmée et divertissante qui a le mérite de s’éloigner de certains clichés souvent trop présents dans le thriller psychologique.

Les déceptions

La dernière chasse de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel) : une seule déception ce mois-ci mais pas une petite. C’est même plutôt un gros coup de gueule. J’ai eu l’impression que ce roman n’était qu’un prétexte marketing (je vous renvoie à ma chronique pour connaître les détails concernant le contexte d’écriture du livre). Je me suis terriblement ennuyée et la fin ne m’a fait ni-chaud ni-froid. Avec le recul, je me dis que j’aurais vraiment dû arrêter ma lecture en court de route et ne pas perdre plus mon temps. Néanmoins j’ai lu de tout sur les réseaux sociaux et les blogs : des chroniques négatives mais aussi des critiques très positives. Comme à chaque fois, il en faut pour tout le monde alors n’hésitez pas à vous faire votre propre avis !

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Comme toujours, mes chroniques BD ne sont pas incluses dans les bilans mais restent disponibles ici. N’hésitez pas à me dire en commentaire quels ont été vos coups de cœur ou déceptions de ce mois d’avril 😉 Bonnes lectures de mai à tous !

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